SEANCE 10
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SEANCE 10
M. Botbol : d'où tenez-vous cette information que les mineurs délinquants pris en charge a la PJJ ne pourraient être considérés comme radicalisés?
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Re: SEANCE 10
Bonsoir Monsieur
Je me suis mal fait comprendre; je ne pense pas avoir dit que ce n'était pas possible d'être radicalisé et délinquant ; j'ai simplement dit que ce qu'on constatait que les radicalisé suivis par la PJJ se distinguait des radicalisés décrits dans d'autres contextes et des radicalisés terroristes, par le fait qu'ils sont de meilleur niveau scolaire et de moindre niveau de délinquance. Autrement dit, c'est surtout parmi les radicalisés PJJ que l'on trouve ceux qui ont le profil qui les décrits comme un ayant un relativement bon niveau scolaire, des familles moins désorganisées, et des convictions religieuses ou politiques bien étayées; j'ai indiqué qu'il était probable que cela était du à un biais de recrutement qui pouvait être lié au fait que, dans un souci légitime d'éviter à des jeunes la stigmatisation abusive liée à la désignation comme radicalisés , les éducateurs ont plus tendance que d'autres à voir comme délinquant plutôt que comme radicalisé, un jeune délinquant récidiviste, en échec scolaire et de famille désorganisée qui exprime des idées radicalisées alors que c'est probablement à des biais inverse que l'on doit par exemple l'idée que les radicalisées ont une moins bonne santé mentale que les autres
Donc pas d'impossibilité mais un fait qu'il est nécessaire d'essayer d'expliquer; pas d'interdit, mais une tendance qu'il faut reconnaitre et considérer avec intérêt car, il est probable que tout ce qui se dit sur cette question est marqué par des biais de recrutement, dans un sens ou dans l'autre. D'ou l'extrême et intrigante diversité des profils rapportés par les différents chercheurs et les différents chercheurs (par exemple l'extrême différence entre le profil de ceux évoqués par Mme Rousseau et ceux évoqués par Mr Galland, chacun des deux ayant des partisans et des détracteurs en fonction de leurs idées préconçues)
Je me suis mal fait comprendre; je ne pense pas avoir dit que ce n'était pas possible d'être radicalisé et délinquant ; j'ai simplement dit que ce qu'on constatait que les radicalisé suivis par la PJJ se distinguait des radicalisés décrits dans d'autres contextes et des radicalisés terroristes, par le fait qu'ils sont de meilleur niveau scolaire et de moindre niveau de délinquance. Autrement dit, c'est surtout parmi les radicalisés PJJ que l'on trouve ceux qui ont le profil qui les décrits comme un ayant un relativement bon niveau scolaire, des familles moins désorganisées, et des convictions religieuses ou politiques bien étayées; j'ai indiqué qu'il était probable que cela était du à un biais de recrutement qui pouvait être lié au fait que, dans un souci légitime d'éviter à des jeunes la stigmatisation abusive liée à la désignation comme radicalisés , les éducateurs ont plus tendance que d'autres à voir comme délinquant plutôt que comme radicalisé, un jeune délinquant récidiviste, en échec scolaire et de famille désorganisée qui exprime des idées radicalisées alors que c'est probablement à des biais inverse que l'on doit par exemple l'idée que les radicalisées ont une moins bonne santé mentale que les autres
Donc pas d'impossibilité mais un fait qu'il est nécessaire d'essayer d'expliquer; pas d'interdit, mais une tendance qu'il faut reconnaitre et considérer avec intérêt car, il est probable que tout ce qui se dit sur cette question est marqué par des biais de recrutement, dans un sens ou dans l'autre. D'ou l'extrême et intrigante diversité des profils rapportés par les différents chercheurs et les différents chercheurs (par exemple l'extrême différence entre le profil de ceux évoqués par Mme Rousseau et ceux évoqués par Mr Galland, chacun des deux ayant des partisans et des détracteurs en fonction de leurs idées préconçues)